Paul Verlaine
Verlaine suit d’abord l’impassibilité parnassienne. Dans son oeuvre on trouve des eaux-fortes, sa sensualité, sa tendresse et sa mélancolie. Il compose des paysages tristes, crépusculaire comme Soleils couchants et manifeste son inquiétude romantique dans Chanson d’automne
Recueil: Poèmes saturniens
Soleils couchants
Une aube affaiblie
Verse par les champs
La mélancolie
Des soleils couchants.
La mélancolie
Berce de doux chants
Mon coeur qui s'oublie
Aux soleils couchants.
Et d'étranges rêves
Comme des soleils
Couchants sur les grèves,
Fantômes vermeils,
Défilent sans trêves,
Défilent, pareils
À des grands soleils
Couchants sur les grèves.
Il est intéressant de comparer ce poème avec celui au même titre écrit par Victor Hugo (regarde le link).
Chanson d'automne
Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon cœur
D'une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure;
Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà
Pareil à la
Feuille morte.
Dans sa chanson Je suis venu te dire que je m'en vais (1973), Serge Gainsburg cite clairement des expresions entières de la poésie de Verlaine.
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Anche senza musica sembra una canzone,.... ma che dico?, LA MUSICA LA DANNO LE PAROLE CON IL LORO SUONO E LO STRUMENTO è LA VOCE del dicitore...
RispondiEliminaAscoltarla mi ha suscitato un'immagine...la mia classe di quinta Ginnasio, il mio prof appoggiato col fianco alla cattedra , il libro in mano e la sua voce nell'aria che ripete....Il pleure dans mon coeure , comme il pleut dans la ville....
Brava Mary Jack!r