giovedì 20 gennaio 2011
L'art de Verlaine
martedì 18 gennaio 2011
Paul Verlaine (1844-1896)
Paul Verlaine
	Verlaine suit d’abord l’impassibilité parnassienne. Dans son oeuvre on trouve des eaux-fortes, sa sensualité, sa tendresse et sa mélancolie. Il compose des paysages tristes, crépusculaire comme Soleils couchants et manifeste son inquiétude romantique dans Chanson d’automne
	
	
	Recueil: Poèmes saturniens
	    Soleils couchants
	
	Une aube affaiblie
	Verse par les champs
	La mélancolie
	Des soleils couchants.
	La mélancolie
	Berce de doux chants
	Mon coeur qui s'oublie
	Aux soleils couchants.
	Et d'étranges rêves
	Comme des soleils
	Couchants sur les grèves,
	Fantômes vermeils,
	Défilent sans trêves,
	Défilent, pareils
	À des grands soleils
	Couchants sur les grèves.
	
	
	
	 
	Il est intéressant de comparer ce poème avec celui au même titre écrit par Victor Hugo (regarde le link).
	 Chanson d'automne
	
	Les sanglots longs
	Des violons
	De l'automne
	Blessent mon cœur
	D'une langueur
	Monotone.
	
	Tout suffocant
	Et blême, quand
	Sonne l'heure,
	Je me souviens
	Des jours anciens
	Et je pleure;
	
	Et je m'en vais
	Au vent mauvais
	Qui m'emporte
	Deçà, delà
	Pareil à la
	Feuille morte.
	 
	Dans sa chanson Je suis venu te dire que je m'en vais (1973), Serge Gainsburg cite clairement des expresions entières de la poésie de Verlaine.
	 
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